J’ai toujours été attachée aux chevaux : enfants j’allais leur donner des pommes ou du pain lorsque j’étais en vacances chez mes grands parents.Puis j’ai commencé à pratiquer, «à monter à cheval » comme on dit, vers l’âge de 10 ans.
La première des choses que l’on vous apprend, en tout cas à mon époque ou bien des moniteurs étaient d’anciens cavaliers de l’armée, c’est : « Tu tombes… tu remontes immédiatement en selle ! », « Le patron c’est Toi et pas le cheval ! ».L’idée est d’apprendre à ne jamais rester sur un échec, se remettre en selle de suite !
J’ai donc été cavalière sur une quarantaine d’années, plus ou moins régulièrement avec la pratique du dressage, des ballades, du saut d‘obstacles, d’une course d’endurance.
J’ai croisé et aimé des Obélix, La Genvraie, Lutteur, Amour, Drakkar, Gentiane, Djinn, Jedi ,Madina, Solal (parti à Dubaï), qu’il soient tous bénis ! Je me suis beaucoup fracturé (la 5ième lombaire, le nez, le sacrum, me suis arraché les adducteurs), et je me suis déformée les jambes en arc, ce qui m a valu une ostéotomie des 2 jambes à l’âge de 16 ans . Je me suis fait mordre une seule fois au bras, ‘ en ai eu un bleu mémorable. Toutefois, jamais un cheval ne m’a botté. Au final les chevaux ont été cléments avec moi et mes chutes étaient toujours dues à de la peur : la mienne ou celle du cheval !
Je suis restée modeste à un niveau équivalent 2nd degré (que j’ai refusé de passer une semaine avant l’examen j’avais 14 ans).Maintenant je crois que l’on appelle cela le 7ième galop, et surtout avec le temps j’ai tissé des liens bien différents avec nos amis équidés, venus d’Orion!
Je ne sais pas si je ne remonterai jamais sur leur dos, je n’en éprouve plus le besoin !
La première fois que je suis montée à cheval nous sommes partis en ballade à l’extérieur, j’avais 10 ans j’étais du genre hypersensible et je me suis faite embarquée au triple galop, j’ai chuté de cheval en plein galop et j’ai laissé une de mes bottes dans l’étrier. Je suis rentrée en chaussettes, à pied au club, le cheval m’attendait dans le manège…une leçon d’humilité ! Peut-être auratit il fallut d’abord pratiquer en manège avant de sortir dehors. Il faut partir préparée dans ce monde, ou voler librement!
Une terreur que j’ai mis des années à vaincre. J’ai été prise de dysenterie avant chaque cours d’équitation pendant de longues années! Vers 12 ans je me suis faite désarçonnée par « un coup de cul » comme on dit qui m’a fracturé la 5ième lombaire (je ne l’ai su que bien plus tard vers 30 ans lors d’une radio et d’une séance chez un ostéopathe qui m’a dit que non ce n était pas congénital, c’était un choc. Ce cheval alezan s’appelait étendard, un jeune cheval fraichement arrivé et probablement mal débourré ! La chute m’avait coupé le souffle et j’étais pliée en 2 par la douleur, le moniteur m’a néanmoins fait remonter en selle et faire quelques foulées de galop ! Nous devions partir en week-end, ma mère n’a pas vu la gravité,alors il n’y a pas eu de radio ni de docteur, le corps s’est remis de lui-même contraint et forcé sans aucun accompagnement et bien des années plus tard je suis allée chercher la mémoire pour la libérer en mouvement régénérateur.
C’est lorsque j’ai entamé mon point de bascule que j’ai commencé à réellement avoir des contacts d’une autre nature avec eux. Je n’avais plus aucune peur, et je rentrais en contact avec beaucoup de toucher et de télépathie.. et là les choses ont réellement commencé à évoluer vers l’amour et la magie ! J’ai collaboré avec 2 amies vétérinaires et une praticienne en shiatsu pour équidés et j’ai vu à quel point le cheval est pur, subtil et effectue un travail d’amour sur cette planète, prenant sur lui bien des maladies de son propriétaire. Etudiez et guérissez le propriétaire et le cheval sera guéri dans une bonne partie ! Du moment que je suis venue sans peur dans mon intégrité, avec un lien de confiance et de respect avec le cheval tout a été changé, c’est l’enseignement de la jument Djinn et de la course d’endurance des 3 jours du Pilat, c’est l’enseignement de la jument Gentiane dans tous les cours de dressage ou nous étions tellement en symbiose que la monitrice nous laissait partir sur une autre planète, de toutes façons nous n’entendions plus rien !
J’ai vu aussi la souffrance de l’insémination artificielle vécue comme un viol et l’impossibilité du choix des lignages par les juments Mères. J’ai perdu une jument (que je montais mais ne m’appartenais) pas du fait d’une faute de l’étalonnier dans un haras.
Elle est morte de péritonite des suites de la saillie,… je vous passe les détails de la cause.
Aujourd’hui certains disent que le royaume animal a son évolution bloquée par l’homme, car il est à un niveau inférieur à lui…on peut s’interroger effectivement.
Je vois cependant que de nouveaux rapports s’établissent dans les clubs, avec la pratique douce de la voltige, le respect, la douceur, je vois aussi Dr Peyo ( Peyo étant un cheval) aller faire son œuvre dans l’hôpital de Calais grâce à son bien aimé Maitre Hassen BOUCHAKOUR, pour accompagner les enfants et personnes âgées en fin de vies !
Il y a aussi de plus en plus de belles prises de conscience dans l‘ accompagnement vétérinaire et ostéo des chevaux. Et il y a surtout des enfants de plus en plus conscients qui viennent accompagner le retard de conscience dans les clubs hippiques, les stars seed, les autistes, en fait tout ceux que l on dit anormaux…et qui pourtant sont connectés sur les fréquences subtiles des chevaux. Pour reprendre la citation de Masanobu FUKUOKA sur les sols et en la transposant aux chevaux : « il n’y a pas de mauvais chevaux…il ya juste des chevaux qui demandent plus d’attention ! ».
Les chevaux m’ont reconnectée de l’intérieur, remise en confiance avec mes dons et capacités, ils m’ont enseigné la force et la vitesse de réparation du corps ( 1 mois après la fracture du sacrum j’étais en selle). C’est grâce à eux que je suis allée explorée les mémoires à transmuter que ce soit en transgénérationel, en vies passées, ou plus simplement dans cette existence avec une mémoire d’amputation des 2 jambes liées à l’ostéotomie…et un défaut d ancrage majeur !
Alors gratitude pour leurs beaux enseignements et le travail d’évolution de conscience et de dépassement qu’ils nous amènent tous à faire !
