Hier 23 mars 2021 avec 2 amies et à l’initiative de l’une d’entre elles, Dominique, nous sommes allées cueillir l’ail des ours sur le plateau de Sault, dans son biotope de sous-bois éclairé et à proximité des ruisseaux, rivières.
Bien qu’herbaliste… je n’ai jamais cueilli ni transformé cette plante, je l’ai déterminé une fois prés du mont Gerbier lors d’un stage de fin d’étude en 2010. Nous voilà arrivées sur le lieu guidée par Ginette, je me rends d’abord saluer les arbres maîtres des lieux, pendant que mes 2 amies se mettent à l’œuvre, je les rejoins mes consœurs sont déjà affairée à cueillir !
Je me mets dans leur mouvement, et me focalise sur les plantes en fleurs…puisque l’enseignement, dont je me rappelais, disait que c’est normalement juste avant l’épanouissement qu’on le cueille.
Je (le mental) reste donc focalisée sur les enseignements de l’école or les seules fleurs que je vois sont de couleur violette (je regarde, je vois que c est des liliacées comme l’ail des ours) ! Je suis néanmoins surprise par la couleur violette des fleurs m’attendant à la couleur blanche de l’ail des ours…et j’interroge Ginette : « elles ne sont pas blanches les fleurs de l’ail des ours d’ habitude ? » Ginette est au bord du ruisseau ne m’entends pas.
Alors je m’assois et commence à cueillir….la scille lis jacinthe des Pyrénées, une plante que je connais pourtant, mais je me mets à la cueillir ! (une partie de moi trouve la feuille trop luisante et charnue sur son souvenir de détermination de 10 ans en arrière, et puis vraiment pleine d’eau, alors dans le doute je sens mes mains…pour vérifier je coupe la feuille en deux et je sens là où elle est coupée à la recherche de l’odeur, ….ça sent l’ ail ???? Bon ça sent l’ail alors c’est bien elle !!!! Je continue… machinalement ?? Et puis au bout d’un moment j’observe mes amies et me rapproche et regarde ce qu’elles cueillent! Et là Ginette me montre les feuilles de l’ail des ours, lequel n’est pas en fleur, et dont les feuilles n’ont vraiment rien à voir avec les scilles.
Ma première réaction est de la tristesse d’avoir cueillie la scille ‘pour rien’ (pas tout à fait puisqu’elle a participé à l’enseignement du jour), je la rends à la nature avec une demande de pardon !
Ma deuxième réaction est l’humilité du cueilleur, qui se trompe et continue à apprendre…
Ma troisième réaction l’odeur de l’ail que j’avais pourtant sur mes mains et sur la scille…comme si ce critère olfactif n’était plus valable ou prenait une nouvelle dimension ? Je suis dans l’incompréhension. Alors je tente de comprendre le mécanisme ce qui s’est passé comment pouvais-je sentir l’ail partout ?
Ai-je fait une expérience énergétique de connexion au champ olfactif invisible? L’énergie et le champ vibratoire de l’ail des ours serait-il tel…qu’il imprègne tout autour de lui… y compris les autres plantes? Étais-je connectée avec une partie de moi, le nez, au champ morphogénique de l’ail des ours afin de tenter de récupérer des ressources d’autres vies avec l’ail des ours ?… Une partie cherchait la ressource pendant qu’une autre, mes mains assujetties au mental mécanique cueillaient une autre plante. Une partie cueillait alors que les autres sens, les yeux, et le toucher étaient sceptiques ! Ce que l’ail me montre c’est sa façon puissante avec son odeur de tout imprégner avec ces fréquences et vibrations ! Il me dit aussi qu’un instant de recueillement, d’intériorité et d’écoute de mes ressentis et du royaume m’aurait immédiatement rectifiée, réalignée unifiée et réorientée sur la bonne plante!
Curieusement, à la fin de cette journée, le soir en me douchant, alors que mes mains avaient été lavées 20 fois depuis le retour de la cueillette, et que je n’ai pas ingéré d ail des ours, dés que le au s’est mise à couler sur ma peau une énorme énergie avec des effluves puissantes d’ ail des ours et sortie de tout mon corps !
J’avais reçu mon enseignement …l’énergie, les informations, les mémoires qui y étaient liées, y compris en tant que mécanisme (ma cueillette sans conscience, mon absence de vérification botanique pourtant basique) pouvaient reprendre leur chemin, la ressource clarifiée, est à nouveau là disponible ! Merci donc à la scille et à l’ail des ours pour leurs enseignements sur une meilleure connaissance de mon fonctionnement interne, et sur la grâce de la Vie. NB Sur la photo l’ ail des ours est l’inflorescence en ombelle de fleurs blanches avec les feuilles simples ovales à lancéolées, les petites fleurs jaunes et les feuilles découpées bordées de gouttes d’eau sont à l’ alchémille.
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